Le soleil fait miroiter l'eau de la piscine et c'est son reflet brillant et magnifique qui me réveille à l'aube, alors que le soleil encore rouge vient se jeter dans l'étendue bleue. Je reste un moment dans mon lit avant de me glisser de l'autre côté. Habituellement il y a une femme. Habituellement oui mais pas ce matin. Cette nuit je n'avais pas envie de sortir un peu malade et surtout parce que j'avais un gros travail au matin. Une fois levé je décide d'aller me baigner un peu. Je descends donc les marches qui me sépare de la terrasse avec pour seul vêtement un peignoir de soie noire avec l'encolure rouge que j'ôte une fois arrivé près de l'eau. Je plonge nu dans l'immense étendue calme qui au contact de mon corps se transforme en une mer agitée. Depuis l'endroit où j'ai percuter l'eau des milliers de ricochets se dirigent vers les bords de la piscine. Je remonte à la surface et m'appuie contre le bord en vis-à-vis de la baie vitrée devant laquelle une de mes domestiques me regarde une main devant les yeux et me demande si je veux quelque chose. Je lui réponds que je prendrais bien un bon bain après ma baignade, l'eau n'est pas si chaude que je l'aurais crût, et elle manque de se prendre la vitre en rentrant, gardant sa main sur ses yeux. J'explose de rire en la voyant et finit par monter dans ma salle de bain en enfilant le peignoir sur ma peau. Le contact de la soie me fait légèrement frissonner et je file dans ma grande baignoire.

Après avoir pris un bon bain bien chaud, d'ailleurs j'ai l'impression de me brûler le bout des orteils quand j'entre dedans mais c'est ça qui est bon. Je reste pendant presque une demie heure et n'en sort que lorsque ma peau commence à devenir légèrement flétrie. J'enroule une serviette autour de ma taille et me dirige dans ma chambre où Joseph a disposer un t-shirt noir et un jeans clair. Je souris en lisant le mot que mon major d'homme m'a déposé " profitez bien de cette dernière journée de travail et j'espère de tout coeur qu'elle vous portera chance ". Lorsqu'il dit j'espère qu'elle vous portera chance il parle de la rose déposée à la boutonnière de ma veste et je souris en prenant délicatement la rose noire entre mes doigts. Cette rose est d'une rareté unique, elle ne pousse qu'en de rares bosquets et il se trouve que Joseph possède tous ceux de la côte Est des Etats Unis. Cette fleur est d'une beauté incomparable, mais ses épines sont les plus tranchantes et les plus blessantes de toutes les variétés de roses qui existent. Forte et fragile, douce et dure, chaleureuse et froide. Elle est dans le genre magnifique...magnifiquement diabolique. Bref je m'habille et dépose délicatement la rose dans la poche de ma veste que j'enfile en vitesse avant de descendre prendre ce bon café dont seul mon cuisinier à le secret et qui est le seul, sauf celui d'un des meilleurs cafés de la ville, que je peux avaler en ce moment. Une fois mon café en main je prends le journal que me tends Joseph ainsi que mes clés et je vais chercher ma voiture directement dans mon garage sans demander à mon homme de maison d'aller la démarrer pour moi. Je décide de prendre mon Impala, un vieux modèle assez pourris par rapport aux autres voitures que je possède dans mon garage mais celle-ci est une collection unique et c'est ce qui fait son charme. Peu de gens possèdent encore ce genre de voiture de nos jours. Bref une fois arrivé à la marina pour un rendez-vous avec mon plus gros client Mr Montgommery j'y passe plusieurs heures avant de finir par sortir sur un des quais et de me faire renverser par une jeune femme. Je la reconnais aussitôt, c'est la fille de mon client. Elle à beau être très belle elle ne m'est pas très sympathique puisqu'elle n'a cessé de critiquer mon travail. Je croise les bras sur ma poitrine et dit d'une vois froide.

Oui on se connais vous êtes la petite peste qui critique le travail des autres même quand ces derniers passent plus d'une centaine d'heure dessus.

Je ne suis pas du genre à être sympathique de nature alors quand en plus on me provoque je dois avouer que je suis rancunier. Cette petite fille de bourge à passer la mâtiné dans les nuages et quand son père lui à demander ce qu'elle pensait de mon projet elle y à a peine jeter un oeil avant de me dire que c'était vraiment naze. Oui je ne supporte pas du tout que cette enfant pourrie gâtée ait dit à son père qu'elle n'aimait pas. Oui je suis susceptible mais en même temps j'avais passer des jours entier sur ce projet et au lieux de dire que quelque chose n'allait pas non elle à nier en bloc tout mon travail et m'a simplement rabaisser aux yeux de son père alors que la seule pensée qu'elle devait avoir en tête ce jour là devait être quel abrutit de ses contacts elle mettrait dans son lit ce soir ( désolée XD ). Ce jour-là j'étais en plus complètement crevé, je n'en pouvais plus j'avais pas dormis depuis trois nuits et voilà qu'une jolie blonde, qui à la base était plus à mes yeux comme une bombe sexuelle que comme une petite emmerdeuse, se met à critiquer tout ce que j'avais mis des heures à faire. Je déteste qu'on critique mon travail. Non je ne supporte pas qu'on me dise quoi faire et surtout comment. Parce que quand je me met dans un projet alors je m'y met à fond et je ne lâche rien tant que je n'ai pas ce que je veux. C'est pourquoi j'ai recommencer mes dessins et j'ai repris un contrat avec le père de la Blondie. Maintenant ce dernier à accepter le nouveau projet que je viens de lui présenter. J'avais donc un sourire aux lèvres quand la belle blonde m'a percuter.

Je ne tente même pas d'aider Brooklynn à se relever ni à reprendre ses affaires et continue de la fixer les bras toujours croisés. Elle me dit de me calmer et je ne peux m'empêcher de sourire ironiquement au ton de sa voix. Je suppose que la petite princesse des beaux quartiers n'a pas l'habitude d'entendre les gens lui refuser quoi que ce soit ou encore lui parler sur le ton avec lequel je l'ai en quelque sorte agresser. Mais je suis très étonner de la voir presque s'excuser. Mais elle ne s'excuse pas réellement et confirme même qu'elle à critiquer par choix et non pas par pure envie. Je soupire et passe à côté d'elle pour sortir de la marina. Mes plans dans la main je les sers un peux plus fort en fermant les yeux pour ne pas m'énerver.

Bien puisque mon travail ne vous plais pas je suppose que je peux faire une croix sur la nouvelle alliance entre votre père et moi.

Je tourne les talons mais m'arrêtes en entendant sa voix. Alors comme ça elle ne dira rien à son père cette fois ? Je l'espère parce que ce dossier est important pour la lancée de ma boîte et je n'ai pas envie de le laisser passer à cause de cette petite peste. Finalement peut-être n'est-elle pas si peste que ça. Je soupires et me tourne vers elle les bras toujours croisés sur ma poitrine. Ce jour là je me souviens qu'elle à passer son temps à regarder par la fenêtre et à taper sur son portable en pleine discussion avec je ne sais qui, et en même temps je m'en moque complètement, elle à daigné lever les yeux de son attraction seulement pour les poser sur ma maquette et l'a critiquée. Elle trouvait que les fenêtre étaient trop présentes, trop grande et donc qu'il y aurait trop de lumière. Ha ben c'est sûr que si tu comptes te prendre une gueule de bois tous les soirs comme ça à l'air d'être ton cas tu risques d'avoir mal au crâne ma ptite. En général je me fais une impression rapide des gens et je ne cherche pas plus loin. Parfois parce que je n'en ait pas envie et souvent parce que peux de personnes entrent dans ma vie pour y rester. Je ne m'attache pas, jamais, je n'ai besoin de personne à mes côtés pour réussir. Je n'ai pas beaucoup d'amis, pas beaucoup de gens proches de moi et c'est mieux ainsi. Je suis un solitaire même si j'aime la compagnie de jolies filles je ne dois pas le cacher je déteste quand elles restent plus que le temps nécessaire. Je ne supporte pas les autres enfaite je suis associable mais bon j'assume entièrement et je ne compte pas changer. Je suis bien comme ça, j'ai eut besoin de personne pour construire ma vie ni mon entreprise et aujourd'hui j'ai signé avec le mec le plus important de cette putain de ville que demander de mieux ? Honnêtement je ne trouves pas grand chose qui surplomberait cela.

Bien j'espère en tout cas que vos propos ne viendront pas m'empêcher une seconde fois d'avoir un contrat qui ferrait démarrer ma boîte. Vous n'y connaissez rien...hum pourtant quand vous avez critiquer ma maquette la dernière fois sous prétexte que c'était trop lumineux vous aviez l'air sûre de vous. C'était juste parce que vous vous étiez levée du mauvais pied ou simplement pour me faire chier ? Non parce que sincèrement ça me plairais de savoir.

J'écarte les bras de ma poitrine et hausse les épaules. Puis un sourire se dessine sur mes lèvres lorsqu'elle me propose un verre du le yatch de son père.

Hum votre père à bon goût en matière de whisky, il à surtout les moyen de se payer un grand crût, alors pourquoi !